À qui s’adresse cette formation?
Cette série a été conçue de manière à permettre à tout le personnel et à toutes les personnes en position d’autorité des organisations d’offrir un milieu de travail sain et d’agir en prévention dès les premiers indices d’incidents relationnels.
Description
Cette trousse comprend dix épisodes d’une durée de 15 à 20 minutes, présentés à la fois en webdiffusion, en baladodiffusion et en retranscription. Elle comprend aussi un Guide synthèse des outils présentés et des idées phares à retenir.
Cette trousse braque le projecteur sur tout ce qui peut être tenté afin de prévenir les incidents et les abus relationnels au travail afin que les relations et la collaboration dans une équipe soient une source de santé, de sécurité et d’efficacité et non de détresse et d’exclusion.
Ce projet part d’une prémisse simple :
En posant certains gestes clés, chacun.e de nous peut être, à sa manière (et même dans l’ombre), l’artisan.e d’un milieu de travail sain.
Les épisodes
- « OUPS! » – « J’ai provoqué un incident relationnel »
- « AÏE! » – « J’ai subi un incident relationnel »
- « OH! » – « Je suis témoin d’un incident relationnel »
Dans ces trois épisodes, Éveline et Noémie tiennent tour à tour le rôle d’une personne qui provoque un incident relationnel, le subit ou en est témoin. Dans chaque situation, elles proposent des pistes d’action qui ont pour trait commun de responsabiliser l’individu dans le désamorçage des incidents relationnels. Éveline partage aussi certaines notions permettant de normaliser la réaction émotionnelle vécue tandis que Noémie discute du rôle du ou de la gestionnaire relativement à ces situations.
- Doit-on avoir peur des conflits?
Le conflit, sous toutes ses formes, fait l’objet des discussions entre Éveline et Noémie dans cet épisode. Éveline décrit de quelle façon un conflit prend des proportions parfois inattendues entre des individus, entre autres du fait des biais perceptuels qui altèrent leur regard sur l’autre. Éveline et Noémie se partagent quelques bons coups pour désamorcer les conflits, dont le dialogue. Elles constatent que souvent, ce sont des petits gestes anodins qui conduisent à apaiser des rapports tendus et renverser la dynamique antagoniste.
- Non, ce n’est pas « que » de l’incivilité…
Éveline et Noémie approfondissent la notion d’incivilité en milieu de travail. Noémie questionne Stéphanie à ce sujet, laquelle établit quelles sont les obligations des salarié.e.s à ce niveau et les mesures qui peuvent être mises en place en cas d’écart. Puis, Éveline et Noémie s’intéressent aux conséquences de l’incivilité, que ce soit en matière de la prestation de travail, des individus ciblés ou des équipes. Quelques trucs sont finalement échangés au sujet des meilleures pratiques pour établir une norme de civilité satisfaisante, qui contribue au maintien d’un climat de travail sain.
- Harcèlement, incivilité ou conflit : De quoi s’agit-il?
Éveline et Noémie présentent les notions, parfois confondues, du harcèlement, de l’incivilité et du conflit. Constatant que ces différentes situations ont parfois des caractéristiques similaires, elles établissent les principales distinctions existantes. En ce qui concerne le harcèlement psychologique, Stéphanie en présente les critères légaux. Au-delà de la théorie, cet échange permet, pour tout un chacun, de pouvoir mieux comprendre ce qu’il vit, ou ce qu’il observe, et de poser des actions conséquentes.
- Gestionnaires pour un climat de travail sain
Éveline et Noémie centrent leurs discussions autour du ou de la gestionnaire et de son rôle déterminant pour le maintien d’un climat de travail sain. Stéphanie est interpellée afin de circonscrire les paramètres de l’exercice légitime du droit de gestion et définir l’abus d’autorité. Au-delà de sa responsabilité légale, elles s’intéressent à la façon dont le ou la gestionnaire peut exercer un leadership bienveillant et attentif aux besoins de ses employé.e.s. Enfin, elles partagent quelques bons trucs pour une rétroaction constructive.
- Je souhaite signaler une situation. À quoi m’attendre?
Éveline et Noémie décrivent les principaux mécanismes dont se dotés les organisations pour traiter les signalements d’incidents relationnels. Malgré l’existence de ces processus structurés, elles partagent avoir observé des réticences de certains individus à s’en prévaloir. Éveline soumet quelques hypothèses expliquant ces hésitations et de bonnes pratiques pour les diminuer. En plus du processus de médiation, elles traitent de l’analyse de recevabilité et de l’enquête. Stéphanie est d’ailleurs interpellée pour décrire les étapes de ces mécanismes formels de traitement des situations.
- À qui la faute?
Les échanges d’Éveline et Noémie portent sur la responsabilité qu’ont les organisations d’assurer un milieu de travail sain. Stéphanie intervient afin de préciser en quoi consistent les obligations préventives et curatives qui leur incombent. À la lumière de leurs expériences, elles insistent sur une prise en charge systémique des situations relationnelles difficiles et une vigie continue des facteurs de risque présents au sein des milieux. Dans une optique de prévention, elles décrivent les conditions optimales que devraient mettre en place les organisations pour faire bénéficier leurs employé.e.s d’un climat harmonieux. Il sera alors question de sécurité psychologique, nouvelle notion à promouvoir et à intégrer.
- Climat de travail sain… à distance
Éveline et Noémie discutent de la nouvelle réalité qui s’est imposée à nous au cours des dernières années : le télétravail. Plus précisément, elles abordent les défis qu’engendre la généralisation des modes de communications virtuelles dans les contacts quotidiens en milieu de travail et la nécessité d’une réactualisation des règles de conduite. Elles partagent quelques bons trucs pour limiter les répercussions des communications à distance sur la qualité de nos rapports relationnels. Elles traitent, enfin, des enjeux du cyberharcèlement sur la responsabilité de l’employeur de fournir un milieu de travail sain.